Depuis plusieurs jours sont exposées dans la basilique Saint-Pierre de Rome les reliques
des époux Martin, les parents de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Béatifiés au mois
d’octobre dernier à Lisieux, en France, Zélie et Louis Martin ont profondément vécu
le mystère de l’amour du Christ de leur fille. C’est ce qu’a rappelé Benoît XVI ce
mercredi matin lors de l’audience générale, salle Paul VI au Vatican. Le pape, après
sa catéchèse, a salué le petit Pietro Schiliro, l'enfant miraculé par l’intercession
des époux Martin ainsi que la délégation conduite par les évêques de Bayeux-Lisieux
et de Séez qui accompagne le reliquaire. Xavier Sartre Benoît XVI a profité
de l’audience générale pour affirmer, devant quelque 4.000 fidèles rassemblés dans
la salle Paul VI, que le cosmos porte l’empreinte du Christ, le Christ qui est au-dessus
de tout pouvoir. Dans un monde marqué par la peur, ceux qui sont avec le Christ n'ont
rien à craindre - a-t-il martelé. Le Pape qui a poursuivi sa catéchèse sur Saint Paul
a voulu s’attarder sur 2 épîtres qui, selon lui, se ressemblent beaucoup tant au niveau
du vocabulaire que de l’exposé : les lettres aux colos iens et aux Ephésiens: Le
résumé de son discours en français Chers Frères et Sœurs, Parmi les Épîtres
de saint Paul, il en est deux qui se ressemblent beaucoup tant au niveau du vocabulaire
que de l’exposé : ce sont les Lettres aux Colossiens et aux Éphésiens. Dans l’une
et l’autre, est donné au Christ Jésus le titre de « Tête ». Il est avant tout le Chef,
celui qui dirige et guide la communauté chrétienne, et il est aussi la Tête en ce
qu’Il communique sa vie à tous les membres de son Corps. Mais le Christ est aussi
considéré comme le Chef des puissances célestes et du cosmos tout entier. Le Christ,
qui « nous a aimés et s’est livré pour nous » (cf. Ep. 5, 2) est au-dessus de tout
pouvoir qui voudrait humilier l’homme. Unis au Christ, nous ne devons donc rien craindre. Les
deux Lettres nous parlent encore du « mystère » du dessein de Dieu. Le Christ réconcilie
tout en Lui : les choses du ciel et celles de la terre, « faisant la paix par le sang
de sa croix » (Col 1, 20). En lui, nous pouvons contempler et adorer le mystère de
la volonté de Dieu dans une humble et joyeuse soumission du cœur. Pour finir,
je voudrais évoquer l’image de l'Église, épouse du Christ. Il l’a conquise au prix
de sa vie et il continue à se préoccuper de sa beauté, pas seulement celle qu’Il lui
confère par le baptême, mais aussi celle qui doit grandir chaque jour en nous. Puissions-nous
redécouvrir toute la joie de ces épousailles auxquelles le Christ nous convie ! ***** Je
suis heureux de saluer le pèlerinage Sainte-Thérèse de Lisieux, qui, avec les Évêques
de Bayeux-Lisieux et de Séez, accompagne le reliquaire des Bienheureux Louis et Zélie
Martin, les parents de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus qui ont si profondément vécu
ce mystère d’amour du Christ. J’offre également mes vœux aux Religieuses contemplatives
de la Sainte-Famille de Bordeaux ainsi qu’aux jeunes de l’Institution Jeanne d’Arc
de Colombes.