Le Pape cite l'exemple d'Edith Stein et Maximilien Kolbe, deux martyrs du nazisme
Benoît XVI a parlé de la force de la prière, ce mercredi. Exceptionnellement, l’audience
générale s’est déroulée à Castelgandolfo, la résidence d’été des papes, près de Rome.
Rentré lundi soir d’un séjour de deux semaines à Bressanone, dans le Tyrol italien,
le Pape a préféré ne pas faire l’aller-retour jusqu’à Rome pour ce rendez-vous hebdomadaire
avec les fidèles. Un rendez-vous suspendu depuis plusieurs semaines. Avant Bressanone,
Benoît XVI s’était rendu à Sydney pour les Journées Mondiales de la Jeunesse.
Benoît XVI a proposé aux fidèles l’exemple de Saint Maximilien Kolbe, ce prêtre polonais
tué à Auschwitz, le 15 août 1941 et d’Edith Stein, elle aussi victime du nazisme.
Leur témoignage nous montre que la foi est une force qui peut rendre héroïques – a-t-il
dit - leur existence peut avoir l’apparence d’une défaite. Mais leur martyre reflète
au contraire l’éclat de l’amour qui triomphe des ténèbres de l’égoïsme et de la mort.
Le Pape a confié aux fidèles que pendant son séjour à la montagne, il s’était beaucoup
consacré à la méditation et à la prière. Qu’il avait prié, en particulier pendant
la messe et le chapelet, pour les angoisses engendrées par les incertitudes que l’humanité
connaît actuellement, mais aussi pour ceux qui lui ont fait part de leurs intentions De
très nombreuses personnes - a-t-il dit - m’écrivent pour me demander de prier pour
elles. Elles me font part de leurs joies, mais aussi de leurs soucis, de leurs projets,
de leurs problèmes de famille ou de travail, des attentes et des espoirs qu’elles
portent dans leur cœur. Le Pape a ajouté que la prière était le principal service
qu’il pouvait rendre à l’Eglise et à l’humanité. Lorsque je prie – a-t-il dit – je
remets avec confiance entre les mains du Seigneur, le ministère qu’Il m’a lui-même
confié et le destin de la communauté ecclésiale et civile tout entière. Ceux qui prient
ne perdent jamais l’espérance, même s’ils se trouvent dans des situations difficiles.
Des pèlerins venus de l’étranger avaient fait le déplacement jusqu’à Castelgandolfo.
Le Pape les a salués en plusieurs langues dont le français. Ecoutez