La situation en Géorgie est toujours ce mardi matin au centre des préoccupations internationales.
Selon le président géorgien, la moitié du territoire géorgien est occupée par les
Russes. Hier à Tbilissi, la capitale géorgienne, les scènes de panique se sont
multipliées. Les habitants, croyant que l’armée russe allait débarquer, se sont empressés
de faire des provisions. Le président russe assure qu'il ne souhaite pas renverser
le président géorgien, mais ne se montre pas pour autant prêt au dialogue avec les
occidentaux, ignorant appels à la trêve. Ce mardi, Nicolas Sarkozy, président en
exercice de l'Union Européenne, tentera, au nom des 27, de jouer un rôle de médiateur
en Russie puis à Tbilissi. Jusqu’où l’Union Européenne pourra-t-elle aller ? A-t-elle
une réelle influence sur la stratégie russe ? L’Analyse de Florent Parmentier,
doctorant à Sciences-Po Paris, spécialiste de la politique européenne de voisinage
Florent
Parmentier est interrogé par Bethsabée Salem.
Par ailleurs, l’Eglise s'est
elle aussi inquiéter de l’évolution de la situation. Le nonce apostolique à Tbilissi,
Mgr Gugerotti craint une évolution dramatique du conflit dans cette région charnière.
Il supplie la communauté internationale de ne pas abandonner ces pays qui selon lui
ne pourront pas à eux seuls trouver une issue à la crise.