A trois jours des J.O. de Pékin, le Pape rend hommage à un missionnaire lié à la Chine
A l’approche de l’ouverture des J.O. de Pékin, Benoît XVI pense à la Chine. Le Pape,
qui poursuit ses vacances dans les Dolomites italiennes, a visité, ce mardi en début
de soirée, la maison natale d’un fils illustre de la région, Saint Joseph Freinademetz,
missionnaire en Chine au XIX° siècle. Une visite hautement symbolique – a expliqué
le Directeur du Bureau de Presse du Saint Siège, le Père Federico Lombardi. C’est
un geste de dévotion apprécié par les catholiques de la région, très fiers de ce grand
Saint des temps modernes. Mais c’est aussi la preuve que la Chine est bien présente
dans les pensées de Benoît XVI. La Chine est bien présente dans les pensées de l’Eglise
universelle – a ajouté le Père Lombardi. Ce grand pays est important pour l’humanité
entière et donc aussi pour l’annonce de la Parole du Seigneur. De plus Joseph Freinademetz
est un exemple de compréhension et de dialogue, lui qui a su connaître et apprécier
la Chine et lui apporter le message de l’Evangile dans le plein respect de la culture
extraordinaire de ce pays. Ce religieux verbite partit pour Hong Kong en 1879 à l’age
de 27 ans et passa en Chine 30 ans de sa vie. Pour permettre à un grand nombre
de personnes d’y assister, ce déplacement du Pape avait été exceptionnellement annoncé
à l’avance. Quelque 4.000 personnes ont fait le déplacement, la plupart à pied. Arrivé
en hélicoptère, Benoît XVI a visité en privé la maison natale de Saint Joseph Freinademetz
qui se trouve dans un petit village, Oies, avant de se rendre dans une église toute
proche où l’attendaient les fidèles,. Saint Joseph Freinademetz - a relevé le Pape
- nous montre que la foi n'est jamais une aliénation... pour aucune culture et pour
aucun peuple. Nous savons - a-t-il ajouté - que la Chine devient de plus en plus importante
dans la vie politique et économique et aussi dans la vie des idées. Il est donc important
que ce grand continent s'ouvre à l'Evangile. Saint Joseph Freinademetz - a encore
rappelé le Pape - a voulu vivre et mourir en chinois. Il s'était vraiment identifié
à ce peuple, avec la certitude que ce peuple s'ouvrira à la foi du Christ.