Le parti socialiste espagnol, réuni en congrès à Madrid, s’est exprimé en faveur du
retrait des crucifix des édifices publics et contre la célébration d’offices religieux
lors d’événements officiels tels que la prestation de serment des nouveaux ministres
ou les funérailles d’Etat. Le congrès s'est par ailleurs prononcé en faveur de plusieurs
réformes dont une révision de la loi sur l'avortement et des mesures pour une "mort
digne", favorisant l’euthanasie. Bref le parti du premier ministre Zapatero entend
renforcer la laïcité en Espagne. Romilda Ferrauto
Réélu
pour la 3° fois et à la quasi-unanimité secrétaire général du parti socialiste, le
Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a réaffirmé dimanche sa volonté
de poursuivre une politique "progressiste" visant à la "transformation" de la société
espagnole. Une partie de la presse espagnole a dénoncé la « dérive radicale du parti
socialiste », alors que l’économie espagnole connaît de sérieuses difficultés.