Dossier : L'espoir au Liban, après l'accord de Doha
Ce pourrait être une sortie de crise, après les violences meurtrières qui ont embrasé
le Liban, le 8 mai, et pendant près d'une semaine : opposition et majorité ont signé
tôt mercredi un accord, à Doha. Les parties étaient réunies dans la capitale qatarie,
sous l'égide de l'émir. Suite à cet accord, le général Sleimane devrait être élu
dimanche à la présidence de la République. Deux autres points essentiels : un gouvernement
d'union nationale accordant une minorité de blocage à l'opposition doit être formé,
tandis qu'un redécoupage des circonscriptions électorales, notamment à Beyrouth, sera
réalisé. Camille Eid, éditorialiste au quotidien italien Avvenire, revient sur
les dessous de ces pourparlers et le détail des points d’accord qui ont été rendus
publics entre le gouvernement et l’opposition libanais