Le traité de Lisbonne, un meilleur fonctionnement des institutions européennes
Jeudi a eu lieu à Lisbonne la cérémonie solennelle de signature par les vingt-sept
chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne du nouveau traité européen.
C'est l'avant-dernier acte qui clôt la crise née en 2005 des refus français et néerlandais
du projet de constitution européenne. Ce nouveau texte a supprimé toute référence
constitutionnelle qui posait problème dans le précédent texte. Pour Marianne Dony
directeur de l’Institut d’Etudes Européennes de l’Université Libre de Bruxelles, il
y a trois éléments essentiels, déjà présents dans le traité constitutionnel et qui
ont été conservés, qui permettront un meilleur fonctionnement des institutions européennes
La prochaine
étape c’est la ratification par chacun des Etats membres. La voie parlementaire est
privilégiée, le référendum étant trop risqué du point de vue de plusieurs gouvernements,
comme en France. C'est pourtant la solution la plus démocratique. Il y a donc un paradoxe
pour une Europe qui se veut plus démocratique. Mais cette solution n’est pas si incongrue
pour Marianne Dony