La junte birmane serait prête à discuter avec Aung San Suu Kyi, leader de l'opposition
sous résidence surveillée, mais aussi avec les Etats-Unis. La représentante des Etats-Unis
en Birmanie a quitté Rangoun ce matin pour une rencontre informelle avec des membres
de la junte dans la capitale du pays. La dernière rencontre de ce type c’était déroulée
en juin dernier en Chine, le premier partenaire économique de la Birmanie. La Chine,
qui reste l’objet de forte pression de la communauté internationale. Hier, l’émissaire
de l’ONU, Ibrahim Gambari remettait son rapport au secrétaire général des Nation Unis.
Un rapport dont rien n’a encore filtré. La junte devrait également inviter « au
plus tôt » le rapporteur des droits de l’homme de l’ONU, alors même que les arrestations
se poursuivent sur place. La télévision nationale, contrôlée par la junte, parlait
hier de 2000 personnes interpellées.
Un climat de peur règne sur le pays comme
nous le confie Rémy Favre , un journaliste francophone qui vient de rentrer de Birmanie