Votée symboliquement le 8 mars dernier, la loi légalisant l’avortement au Portugal
est entrée en vigueur cette semaine. Mais la question est aujourd’hui : pourra-t-elle
être appliquée ? Le nombre d’objecteurs de conscience est en effet tel parmi les médecins
que sa mise en œuvre risque bien d’être difficile.
Dans certains hôpitaux,
plus de la moitié des professionnels refusent de pratiquer l'interruption volontaire
de grossesse. Au niveau national, au moins 7 des 46 hôpitaux publics ne pourront pas
assurer ces interventions, qui sont toujours condamnées par l’Ordre des Médecins portugais.
Ecoutez
Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, il nous explique ce qu’est
l’objection de conscience des médecins et quand est-ce qu’elle se pose