Londres évite de stigmatiser les communautés

"Ceux qui vous soignent sont ceux qui vous tueront", cette formule est reprise par le quotidien britannique The Times mercredi matin. Cette formule attribuée à un responsable d’Al Qaida résonne étrangement après les tentatives d’attentat de la semaine dernière à Londres et Glasgow. Sept des huit personnes interpellées, dont la dernière mardi en Australie, sont des médecins travaillant pour les services sanitaires britanniques.


A Londres, les autorités prennent cependant bien garde à ne pas stigmatiser la communauté musulmane du Royaume. Lance Lattig est le porte parole d’Human Rights Watch en Grande Bretagne, il souligne l'attention portée au choix des mots de la part des membres du gouvernement

La Grande Bretagne vit à l’heure de la menace terroriste. Les alertes et les explosions contrôlées se multiplient dans le Royaume. La police a fait exploser mardi un paquet suspect situé dans une station de métro a l’ouest de la capitale britannique. En Ecosse, à Glasgow, des démineurs ont fait exploser un véhicule suspect garé près d’une mosquée.