La fragile trêve au Liban permet aux réfugies palestiniens de fuir le camp assiégé
de Nahr al Bared. A pied ou entassés dans des voitures, ils fuient de peur d’une reprise
des combats entre l’armée libanaise et les miliciens islamistes du Fatah al Islam.
Un groupe soupçonné de lien avec Al Qaida mais aussi avec les renseignements syriens.
Les combats, les plus violents depuis 1990 ont déjà fait soixante-huit morts. Sur
le plan humanitaire, un corridor a été ouvert par l’armée. Il relie les trente mille
habitants du camp à l’aide extérieure. L’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les
réfugies palestiniens, distribue eaux et nourriture. La Caritas se mobilise également
comme nous l'explique Georges Khoury, directeur de la Caritas Liban Propos recueillis
par Antony Torzec