(RV-Mercredi 17 janvier 2007) En Bolivie, les partisans du président Evo Morales,
ex-dirigeant des "cocaleros", ont de nouveau manifesté lundi dernier à Cochabamba,
dans le centre du pays. Ces planteurs de coca réclament toujours la démission du gouverneur
de l’opposition qui dirige cette province. Des manifestations ont déjà fait 2
morts et des centaines de blessés la semaine dernière. Dans un télégramme adressé
par le cardinal secrétaire d’Etat, Monseigneur Tarcisio Bertone, le Pape a exprimé
ses condoléances tout en souhaitant que la violence se transforme en collaboration
et en promotion du bien commun. En fait, le gouverneur de Cochabamba a mis le
feu aux poudres en proposant d'organiser dans sa province un référendum sur l'autonomie,
avant de renoncer à cette initiative. Mais la situation à Cochabamba a ravivé les
revendications autonomistes d’autres provinces, opposées à la politique anti-libérale
d’Evo Morales, premier président indigène. Retour sur les raisons de cette violence
populaire avec le père Jean-Claude Seguin, aumônier à Cochabamba