Le général Morillon : les Européens ne peuvent pas s'engager sans mandat clair et
précis
(RV-mercredi 23 aout 2006) L’Italie se dit prête à prendre la tête des troupes de
l’ONU au Liban et à envoyer en renfort un contingent de 2 à 3000 hommes. Mais Rome
demande des garanties sur le mandat des forces renforcées avant toute décision. Son
engagement est donc sous conditions, à commencer par un accord plus précis sur les
modalités du désarmement du Hezbollah, la milice chiite. Quels risques sur le
terrain font hésiter les pays européens à contribuer à la Finul renforcée ? Ecoutez
le point de vue du général Morillon, un habitué des missions de l’ONU. Il est actuellement
chef de la Mission d’observation de l’Union européenne en République Démocratique
du Congo