(RV-Vendredi 11 août 2006) Conséquence de la loi votée fin juillet par le Parlement
italien, les portes des prisons italiennes s’ouvrent massivement. Cette loi accorde
en effet une remise de peine aux détenus condamnés avant mai 2006 et ayant encore
à purger jusqu’à 3 ans de prison. Objectif: désengorger les prisons, surpeuplées.
Les condamnés pour violences sexuelles, pédophilie, terrorisme et associations mafieuses
sont exclus de cette mesure. Au total, entre 10 et 15 000 détenus devraient bénéficier
de la loi, qui créé la polémique. La droite demande la construction de nouvelles prisons
pour contrer la surpopulation tandis qu’une partie de la gauche s’inquiète de l’inefficacité
de la mesure si les ex-détenus n’ont pas les outils pour se réinsérer dans la société.
Le Saint-Siège, lui, a accueilli la nouvelle avec satisfaction. Déjà, lors du jubilé
de l’an 2000, Jean-Paul II avait appelé à la clémence. Alors qui sont les détenus
en Italie ? Comment peuvent-ils se réinsérer ? Ces questions ont été posées à Daniela
de Robert, membre de l’association « Bénévoles en prison » et journaliste à la télévision
italienne