(RV-dimanche 18 décembre 2005) La Bolivie élit dimanche son président, ses députés,
ses sénateurs et pour la première fois ses préfets. Parmi les principaux candidats,
Jorge Quiroga, un technocrate formé aux Etats-Unis et le centriste Samuel Doria Medina.
Mais le grand favori de ce scrutin présidentiel, c’est Evo Morales, un indien, dirigeant
du Mouvement vers le socialisme et chef des fédérations de planteurs de coca, l’élément
de base de la cocaïne. Durant la campagne, il a promis de dépénaliser la culture de
coca. C'est là un des enjeux majeur de cette présidentielle comme l’explique Jean-Pierre
Lavaud, professeur de sociologie à l’université Lille 1 et spécialiste de la Bolivie.