(RV-14 nov 2005) Après l’affaiblissement de la France et de l’Allemagne, c’est au
tour de la Grande-Bretagne d’être affaiblie sur la scène intérieure. Le Premier ministre
Tony Blair a essuyé un sérieux camouflet à la Chambre des communes la semaine dernière.
Une cinquantaine de députés de son propre camp a voté contre son projet d’allonger
la durée de détention de 14 à 90 jours pour les suspects de terrorisme.Un revers
qui pourrait remettre en cause l’autorité du premier ministre britannique qui préside
l’UE jusqu’à la fin de l’année. En panne de leadership, l’Europe manquerait-elle aussi
d’un modèle ? L'analyse d' Olivier Costa, chercheur au CNRS, spécialiste de l’UE à
Sciences Po Bordeaux. Il est interrogé par Jean-Michel Petaux.