(RV-27 septembre 2005) Notre dossier nous emmène en Algérie, où dans deux jours, les
électeurs se prononceront par référendum sur une « charte pour la paix et la réconciliation
nationale ». Une « amnistie » pour tourner la page de la « sale guerre », ces dix
ans d’affrontements qui ont fait 200 000 morts et 15 000 disparus. Mais le texte soulève
déjà de vives critiques : la Charte garantit en effet l’impunité des militaires accusés
de nombreuses exactions au cours des années 90. Jean-Michel Petaux s’entretient avec
Madjid Benchikh, ancien doyen de la faculté d’Alger et professeur en droit à l’université
de Cery-Pontoise.