(RV- jeudi 1er septembre 2005)- C’est l'une des pires catastrophes naturelles de l’histoire
du pays a déclaré George Bush qui a survolé mercredi les zones sinistrées et décrété
une mobilisation sans précédent pour faire face au drame causé par Katrina. Plus de
48 heures après le passage du cyclone, aucun bilan n'est disponible. La Louisiane
et le Mississipi parlent de centaines de morts. La situation demeure critique à la
Nouvelle Orléans, ville à 80% sous les eaux. 200 000 personnes s’y trouvent encore
mais l’évacuation totale a été décrétée. Marie-Christine Bonzom
Le maire
de la Nouvelle Orléans a donné l’ordre mercredi à 1500 policiers de mettre un terme
au pillage de la ville qui a pris un tour de plus en plus violent.
Le Pape
s’est dit profondément attristé par les conséquences tragiques de Katrina. Dans un
télégramme aux autorités civiles et religieuses américaines, le pape déclare prier
pour les victimes, leurs familles et les secouristes. Il encourage ces derniers à
tout faire pour prêter assistance aux sinistrés.
Dans le sillage de Katrina,
une vingtaine de plateformes et de puits de pétrole ont été coulés ou arrachés à leurs
amarres dans le Golfe du Mexique. La flambée des cours du brut s’est apaisée mercredi
soir après un nouveau record historique à plus de 70 dollars le baril. Les Etats-Unis
ont décidé de puiser dans leurs réserves stratégiques pétrolières pour aider à surmonter
cette crise.