(RV-jeudi 11 aout 2005) Si au Niger et dans la région on meurt littéralement de faim
, dans d’autres pays d’Afrique une misère endémique condamne des centaines de milliers
de personnes à survivre plutot qu’à vivre. C’est le cas de Madagascar où l’Eglise,
une fois de plus, s’inquiète ces jours-ci du fossé toujours plus grand entre riches
et pauvres. Les éveques interpellent les autorités en leur rappelant leurs responsabilités
et en précisant que « l’Eglise ne peut se substituer à l’Etat sur le plan économique
et social ». Membre de Caritas Madagascar, Blaise Rakotomamonjy partage les préoccupations
et l’analyse de la Conférence épiscopale. Il est interrogé par Bernard Decottignies