Insurrection et répression sanglante en Ouzbekistan : la ville d’Andijan est désormais
coupée du monde. Le président Karimov a imposé un "black out" de l’information, et
la ville est bouclée. Mais les habitants continuent de chercher les corps de leur
proches dans les rues. Officiellement les violences ont fait trente morts, mais des
témoins parlent de centaines de victimes. Eric Helque à Moscou
La Russie
est inquiète d’une déstabilisation régionale et évoque une action planifiée, mettant
en cause "certains représentants des groupes de talibans". Plusieurs pays ont proposé
leur aide pour une résolution pacifique de la crise. Londres dénonce "les violations
des droits de l'homme" et "l'absence de démocratie" en Ouzbékistan.
La frontière
avec le Kirghizstan a été réouverte et les réfugiés ouzbek affluent. Ils sont déjà
plus de 900 dans un camp monté en urgence par les autorités kirghizes.