Dossier : reportage au ViTO à Rome, retisser le fil de vies détruites par la torture
La saison des débarquements clandestins recommence sur les côtes de Sicile. De nouveaux
immigrés s’échouent régulièrement à Lampedusa notamment. A Rome depuis neuf ans, le
conseil italien pour les Réfugiés a mis en place le projet ViTO. Une structure qui
accueille les victimes de torture dans leur pays d’origine. Un millier de personnes
en provenance d’Afrique Centrale surtout. Le ViTO donc, pour « victimes de torture »
propose plusieurs ateliers : vidéo, théâtre, tissage... Une dizaine de psychologues,
professeurs et assistantes sociales aident ces immigrés plus fragiles. Une façon de
retisser le fil d’une vie détruite, petit à petit. Camille Langlade s’est rendue dans
l’atelier de tissage du ViTO, dans le quartier du ghetto en plein cœur de Rome. Reportage