Après l'assassinat, le 14 février dernier, de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri
à Beyrouth, la pression n’a cessée de croître pour dénoncer l’ingérence syrienne au
Liban. Lundi dernier, l’opposition soutenue par un formidable mouvement populaire
obtient la chute du gouvernement pro-syrien d’Omar Karamé. Un mouvement qui rappelle
les événements survenus il y a quelques mois en Ukraine ou en Georgie. Peut-on parler
de similitudes entre ces trois révolutions pacifiques ? Quelle sontt les particularités
de la politique libanaise?
Eléments de réponse avec Barah Mikaïl, spécialiste du Moyen-Orient à l’IRIS, l’institut
de relations internationales et stratégiques à Paris.