La crise politique togolaise a éclaté après le décès du président Eyadéma, avec la
nomination quasi immédiate de son fils à sa succession. Normalement, la constitution
togolaise prévoit qu’en cas de décès du chef d’état, c’est le président de l’assemblée
qui assure l’intérim. Non seulement cette procédure n’a pas été respectée, mais surtout
l’Assemblée nationale elle même a cautionné l’arrivée au pouvoir de Faure Gnassingbé.
Selon Jean-Baptiste Placca, journaliste indépendant, spécialiste du Togo, interrogé
par Hélène Destombes toute cette mise en scène était programmée