L'Irak sous la pression des ayatollahs

Les bulletins de vote à peine dépouillés et l’Irak déjà sous la pression des ayatollahs. L'islam doit être la source de la législation en Irak ont exigé dimanche les deux grands leaders chiites, Mohammad Ishaq Al Fayad et Ali Al Sistani. La coalition chiite a vraisemblablement remporté les législatives du 30 janvier devrait en outre réclamer le poste de premier ministre. Explications avec Anne-Sophie Le Mauff

Sur le terrain, un soldat américain a été tué et deux autres blessés dimanche par l'explosion d'une bombe au bord d'une route au nord de Bagdad, au sud de la capitale, des insurgés ont attaqué un commissariat. Vingt-deux policiers et soldats irakiens ainsi que quatorze assaillants ont été tués dans la fusillade.

La vague d’enlèvements se poursuit avec le rapt samedi à Bagdad de quatre ingénieurs égyptiens. En France, on est toujours sans nouvelles de la journaliste de Libération, Florence Aubenas. Les ravisseurs présumés de la journaliste du quotidien italien Il Manifesto, eux, ont lancé samedi un dernier avertissement à Rome, Giuliana Sgrena risque l’exécution si l’Italie n'annonce pas le retrait des ses troupes d'Irak d'ici à lundi soir.