L'indescriptible horreur des camps d'extermination. Le monde marque une pause pour
commémorer la Shoah.
C’était il y a tout juste 60 ans : la libération d’Auschwitz, le plus grand camp d’extermination
nazi. L’Armée rouge entrait dans cette usine de la mort et découvrait 7500 rescapés.
Une libération qui marquait la fin de l’holocauste. Aujourd’hui, recouvert d’un immense
linceul de neige, le camp transformé en musée accueille une cérémonie de la mémoire,
en présence de 44 chefs d’Etat, des déportés et leurs libérateurs. Jean Paul II a
dépêché le cardinal archevêque de Paris Jean-Marie Lustiger pour un message spécial
aux anciens détenus.
Les détails, François Gault
hier déjà, une cérémonie interreligieuse a rassemblé une centaine de personnes à Haremze,
à 5 km d’Auschwitz.
Haremze, ce sont les champs où les nazis déversaient les cendres des prisonniers gazés
et incinérés.
Des dirigeants ont récité dans leur langue une prière pour la paix en l’Eglise Saint
Maximilien Kolbe, un prêtre polonais mort à Auschwitz.