Le G7 accepte le moratoire sur la dette des pays d'Asie touchés par le ras de marée.
L’urgence des premiers jours doit peu à peu laisser place à la reconstruction à plus
long terme ; Monseigneur Agostino Marchetto, secrétaire du Conseil Pontifical pour
la Pastorale des Migrants le soulignait hier. L’une de ses missions, l’Apostolat pour
la mer, met l’accent sur le traumatisme des pêcheurs ; Ceux qui ont tout perdu, à
commencer par leur outil de travail.
Les pays touchés ont donc besoin d’une aide durable. Réunis hier à Londres, le G7,
le groupe des pays les plus riches a accepté un moratoire sur le remboursement de
la dette des pays ravagés par le Tsunami
A Londres, les précisions d’Isabelle Perrin
Tout au long de la semaine, de nombreuses personnalités politiques se sont rendues
sur les lieux. Colin Powell et Kofi annan ont été choqués par l’ampleur du désastre :
« Je n’ai rien vu de pareil » ont avoué, tour à tour le secrétaire général des Nations
Unies et le secrétaire d’Etat américain. Les Etats Unis ont promis 25 millions de
dollars au Sri Lanka.
L’Union Européenne quant à elle s’est engagée à poursuivre son effort de solidarité.
Les 25 ont annoncé une aide globale de 1milliard et demi d'euros aux pays de l'océan
Indien. Les ministres des Affaires étrangères, réunis hier à Bruxelles souhaitent
également définir « un plan d'action opérationnel » dont le but sera de prévenir et
gérer les catastrophes de ce type.
Pour la première fois depuis le 26 décembre, l’Inde se tourne vers l’étranger et demande
une assistance pour les secours immédiats. New Delhi estime à
1 milliard 300 000 dollars le montant total des dégâts.