Un nouveau pas franchi dans la crise politique en Ukraine. L'opposition ukrainienne
a décidé d’accentuer ses pressions sur le pouvoir et rompu mardi les négociations
en cours. Sa principale requête : destituer le gouvernement de Viktor Ianoukovitch
et former un "gouvernement populaire". Réunion mercredi au Parlement pour examiner
ces questions
Le point à Kiev, Eric Helque
A Kiev sont attendus des médiateurs pour tenter de sortir de la crise. Washington
appuie leur action alors que le Kremlin, soutien du vainqueur contesté de la présidentielle,
se refuse à donner des signes d'infléchissement. Et pour durcir un peu plus la situation,
les dirigeants d'Odessa, grande ville russophone au sud de l'Ukraine, menacent de
déclarer l'autonomie de leur région, si Viktor Iouchtchenko prend le pouvoir à Kiev.
Des lendemains électoraux difficiles également en Roumanie où le candidat de l’opposition
à la présidentielle, Traian Basescu, réclame l’annulation des législatives et du premier
tour de la présidentielle de dimanche en raison de fraudes constatées par les observateurs
lors du décomptage. Ces accusations sont rejetées par le Parti social-démocrate (PSD
au pouvoir), qui a affirmé que le scrutin avait été "correct".
Correspondance à Bucarest avec Ileana Taroi