Les grandes nations industrialisées ont décidé de réduire de 80% la dette de l'Irak
au Club de Paris. L’allègement de cette dette estimée à quelque 120 milliards de dollars
faisait l'objet depuis plus d'un an et demi d'intenses négociations euro-américaines.
La
France, par exemple, ne voulait pas faire de l’Irak une exception. Mais finalement,
la pression américaine et les enjeux économiques et géopolitiques l’ont emporté. Reste
que les pays les plus pauvres du monde comprendront mal qu’on soit aussi rapide et
aussi généreux avec l’Irak, comme nous l’explique Damien Millet, secrétaire général
du Comité français pour l’annulation de la Dette du Tiers-Monde. Il est interrogé
par Bernard Decottignies