Les Etats-Unis pourraient commencer à retirer leurs troupes avant que l'Irak ne soit
complètement pacifié. Cette déclaration du secrétaire américain à la Défense, Donald
Rumsfeld, contraste avec les affirmations du président Bush qui ne cesse d'assurer
que les Etats-Unis entendent bien terminer "la tâche" entreprise en Irak. En viste
aux Etats-Unis, le Premier ministre irakien a assuré pour sa part que "tous les Irakiens
pourraient voter" aux éléctions de janvier, autre note dissonnante dans ce qui ressemble
de plus en plus à une cacophonie.
De Washington, Marie Christine Bonzom
Le "monde civilisé"
partage "l'angoisse sur le sort des otages" retenus en Irak et se trouve "lui-même
otage de la violence", écrivait hier l'Osservatore Romano, l'organe officiel du Vatican. Rappelons
que six Egyptiens et deux Irakiens employés de la compagnie de télécommunications
Iraqna ont été enlevés en Irak ces deux jours, alors que l'incertitude demeure sur
le sort des deux otages italiennes, des deux journalistes Français et d'un Britannique. Comment
travaillent les journalistes dans cet Irak chaotique, nous avons posé la question
à notre correspondant à Bagdad, Jean Philippe Hamon