Selon les dirigeants irakiens, les élections auront bien lieu en janvier
Sans doute un nouveau pas franchi dans la guerre des otages en Irak. Dans une vidéo
diffusée dimanche soir sur Al Jazira, un groupe armé affirme retenir dix-huit membres
de la Garde nationale irakienne. Dix-huit personnes menacées de mort si le chef du
mouvement de Moqtada Sadr n’est pas libéré dans les 48 heures. L'inquiétude également
pour les deux Américains et le Britannique enlevés la semaine dernière. L’ultimatum
expirait dimanche soir. Et puis concernant les deux Français, léger optimisme. Ils
seraient bien vivants et leur libération en bonne voie.Isabelle Perrin est à Londres
L’actualité en Irak,
c’est aussi la rencontre dimanche entre le premier ministre Allaoui et Tony Blair
à Londres. Les deux hommes ont affiché leur détermination à tout faire pour enrayer
la violence et tenir comme prévu les élections en janvier prochain.
Cet
optimisme affiché à Londres contraste avec la situation inquiétante sur le terrain.
Les attaques et les attentats se multiplient depuis une dizaine de jours. Par ailleurs,
l’armée américaine ne parvient pas à reprendre le contrôle du territoire. C’est le
cas à Falloujah notamment. Les raids se poursuivent quotidiennement. Sept personnes
tuées ce week-end. Parmi elles : quatre partisans présumés de l'islamiste jordanien
Abou Moussab al-Zarqaoui. Jean Philippe Hamon.
Et à l’Angélus dimanche
matin au Vatican, Jean Paul II a évoqué l’actualité sanglante de ces dernières semaines,
déplorant la violence. "En cet aube du troisième millénaire, riche de tant de possibilités,
l'humanité est marquée par la bouleversante montée du terrorisme" a-t-il affirmé.
Le pape a dénoncé ces attentats atroces qui perturbent et inquiètent la conscience
des croyants et suscite la question: 'Pourquoi Seigneur ? Jusqu'à quand? ". Jean Paul
II invite les fidèles à "exalter la Sainte Croix, (...) icône de l'espérance".