Après le massacre de 160 Burundais, fermeture de la frontière avec la RDC
La frontière entre la République démocratique du Congo et le Burundi a été fermée
dimanche soir sur décision des autorités burundaises. 160 personnes ont été tuées
par balles, machettes ou brulées vives dans un carnage qui a suscité l’indignation
de la communauté internationale. Bujumbura estime en effet qu’une coalition hétéroclite
impliquant des congolais, des Rwandais et des Burundais pourrait être à l’origine
du massacre perpétré vendredi soir dans un camp de tutsi congolais réfugiés au Burundi. Une
opinion que partage Joaquin Cirvidé directeur régional du service jésuite des réfugiés
pour la région des grands Lacs.
Les FNL sont le dernier
mouvement rebelle encore actif au Burundi. Il a renvendiqué le massacre. Les obsèques
des victimes auront lieu lundi à la mi-journée à proximité du lieu du drame. Jean
Paul II s’est associé par la prière aux personnes touchées par cette tragédie. Dans
un télégramme au nonce apostolique à Bujumbura, le Pape encourage les secours.