Les représentants d’une cinquantaine d’Etats vont se retrouver demain vendredi, à
Mostar, en Bosnie Herzégovine pour la cérémonie de réouverture du pont historique
détruit par l’artillerie croate au plus fort de la guerre en 1993. Chef-d’œuvre de
l’architecture ottomane, le pont a été minutieusement reconstruit à l'identique pour
servir de symbole à la réconciliation. Une réconciliation cependant qui se fait attendre
souligne Paul Garde , professeur à l’université de Provence.
Paul Garde est
l’auteur deVie et mort de la Yougoslavie chez Fayard.