Pacte de stabilité, Paris "conforté" par les juges européens
La justice européenne a annulé sur la forme hier le coup de force des ministres des
Finances de l'UE qui gelait la procédure de déficit excessif contre la France et l'Allemagne
le 25 novembre 2003, mais elle n'a pas donné entièrement raison au plaignant, la Commission
européenne: Les juges européens ont estimé que l'Ecofin ne devait pas suivre mécaniquement
le tempo imposé par la Commission pour exécuter l'implacable procédure du pacte.
Cet arrêt aux allures de jugement de Salomon a été salué par toutes les parties,
chacun trouvant un motif de se réjouir. Ainsi la France, bien que visée par l'arrêt
de la Cour de justice européenne, s'est dite confortée dans sa position budgétaire
et a saisi l'occasion pour avancer ses pions en matière de réforme du Pacte de stabilité
et du gouvernement économique européen.