2017-10-07 07:57:00

Bangladesh : situation d'urgence pour les enfants Rohingyas


(RV) Entretien - Dans moins de deux mois, fin novembre, le Pape se rendra en Birmanie puis au Bangladesh, deux pays marqués par la tragédie des Rohingyas. Depuis une série d’attaques menées fin août, dans l’ouest de la Birmanie, par des membres armés de cette minorité musulmane, la répression de l’armée birmane a été terrible.

La zone nord de l’Etat Rakhine est bouclée et ainsi inaccessible à l’ONU, mais certains responsables onusiens accompagnés par plusieurs ambassadeurs ont pu se rendre cette semaine (lundi 2 octobre) dans le district de Maungdaw, le plus proche de la frontière du Bangladesh. La zone était à 90% peuplée de musulmans Rohingyas avant août et compte aujourd'hui des dizaines de villages brûlés et désertés par leurs habitants.

Les Nations unies, qui dénonçaient depuis des semaines «une épuration ethnique»,  affirment que «l’ampleur de la souffrance humaine» est «inimaginable», appelant dans un communiqué les autorités birmanes à l' «arrêt des violences» et demandant un «accès sans restriction pour l'aide humanitaire» sur place.

Comme la plupart des ONG, les agences de l’ONU comme le Programme Alimentaire Mondial ou l’Unicef n’ont pas accès à l’ouest birman. Elles se trouvent de l’autre côté de la frontière, dans le sud du Bangladesh.

Ce mardi, l’agence onusienne dédiée à la protection de l’enfance a lancé un appel aux dons. 64,8 millions d’euros sont nécessaires pour ses opérations d’intervention humanitaire d’urgence pour secourir les 500 000 réfugiés Rohingyas qui se trouvent au Bangladesh. Jusqu’à 60% d’entre eux sont des enfants. Marie Duhamel a interrogé Jean-Jacques Simon, le porte-parole de l’Unicef au Bangladesh :

(MD-MA)








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