(RV) Lors de l’Angélus de ce dimanche 17 septembre, le Pape est revenu sur l’extrait évangélique du jour, tiré du 18e chapitre de saint Matthieu, dans lequel Jésus invite ses disciples à pardonner «jusqu’à 77 fois sept fois» à ceux qui les auraient offensé.
Le compte rendu de Cyprien Viet.
«L’extrait évangélique du jour nous offre un enseignement sur le pardon, qui ne nie pas le tort subi mais reconnaît que l’être humain, créé à l’image de Dieu, est toujours plus grand que le mal qu’il commet.» Le Pape a profité du texte proposé par la liturgie pour lancer un appel au pardon, le pardon divin étant aussi une interpellation pour un pardon fraternel sincère.
La parabole du roi miséricordieux et du serviteur cruel «montre l’incohérence de celui qui a d’abord été pardonné, et qui ensuite refuse de pardonner», a souligné François. Jésus met en lumière le risque d’une attitude égoïste, en racontant l’histoire d’une remise de dette accordée par un roi à un serviteur, qui ensuite refusera toute compassion pour un autre serviteur lui devant une somme bien moins importante. Pourtant, «quiconque a expérimenté la joie, la paix et la liberté intérieure qui vient du fait d’être pardonné peut s’ouvrir à la possibilité de pardonner à son tour», a précisé le Pape.
Le pardon de Dieu, que nous recherchons quand nous récitons le Notre Père, «est le signe de son amour débordant pour chacun de nous. C’est l’amour qui nous laisse libres de nous éloigner, comme le fils prodigue, mais qui attend chaque jour notre retour ; c’est l’amour entreprenant du berger pour la brebis perdue ; c’est la tendresse qui accueille chaque pécheur qui frappe à sa porte. Le Père céleste est plein d’amour et veut nous l’offrir, mais ne peut pas le faire si nous fermons notre cœur à l’amour pour les autres», a martelé le Pape François.
(CV)
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