2017-09-12 06:00:00

L'opposition togolaise se mobilise contre le président Gnassingbé


(RV) Entretien – Le bras de fer ne fait que commencer au Togo. Ce mardi 12 septembre, le Parlement se réunit de façon extraordinaire pour discuter d’un projet de réforme de la Constitution de 2002. Un geste d’apaisement de la part du gouvernement après les manifestations massives des 6 et 7 septembre.

Sous pression de la population togolaise, les différents partis d’opposition ont formé une alliance inédite pour descendre dans la rue à Lomé et dans plusieurs grandes villes du pays. Ils exigent notamment une limitation à deux mandats présidentiels et un scrutin à deux tours. Une mobilisation qui s’est radicalisée au fil des jours, pour finalement réclamer le départ du chef de l’État. Après 40 ans de mainmise du général Gnassingbé Eyadéma grâce à un coup d’Etat militaire, son fils Faure Gnassingbé lui a succédé à sa mort en 2005. Aujourd’hui, l’opposition de ce petit pays ouest-africain est excédée et ne croit pas à la volonté de réforme du pouvoir.

Comi Toulabor est directeur de recherche au Laboratoire des Afriques dans le Monde (LAM) à SciencesPo Bordeaux, spécialiste du Togo. Interrogé par Blandine Hugonnet, il explique pourquoi et dans quel contexte ces tensions réapparaissent aujourd’hui, dix ans après les premières revendications de l’opposition








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