(RV) Entretien - Emmanuel Macron a porté plainte pour «faux» et «propagation de fausses nouvelles» après la diffusion de documents en ligne prétendant qu’il posséderait un compte dans un paradis fiscal. Mercredi 3 mai 2017, des documents avançant que le candidat d’En Marche à l’élection présidentielle était coupable d’évasion fiscale avaient été publiés sur Internet. Parallèlement, sa rivale, la candidate du Front national Marine Le Pen, le questionnait lors du débat d’entre-deux-tours sur un éventuel «compte offshore aux Bahamas».
Au-delà de ce cas précis, le journal Le Monde révélait ce jeud plusieurs fausses affirmations prononcées lors de ce débat particulièrement virulent. Selon le quotidien français, «si Emmanuel Macron n’a pas toujours été dans le respect total des faits, Marine Le Pen a proféré de nombreuses approximations et des contre-vérités»: 19 au total. La campagne présidentielle en France et avant cela les élections aux États-Unis et le Brexit ont relancé le débat sur l’influence des «Fake news». Que nous disent-elles de notre manière de communiquer? Comment expliquer leur multiplication? L’analyse de Dominique Wolton, directeur de la revue internationale Hermès (CNRS Éditions), interrogé par Hélène Destombes.
Ce débat dépasse les frontières françaises. La commission européenne a lancé l’outil «les décodeurs de l’Europe» pour en finir avec les fausses nouvelles, approximations ou idées reçues sur l’Union européenne. Facebook a pour sa part annoncé la suppression de 30.000 faux comptes en France, confirmant être la cible d'acteurs malveillants qui manipulent notamment l'opinion publique en période électorale. Autre géant du net, Google souhaite s'attaquer au problème.
(SBL-HD)
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