2017-03-21 13:30:00

Le Pape François évoque le mystère du pardon


(RV) Être pardonnés et pardonner : c’est un mystère difficile à comprendre qui requiert de la prière, des remords et de la honte. C’est ce qu’a affirmé le Pape François lors de la messe ce mardi matin 21 mars 2017 en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Il est revenu sur l’importance d’être conscient de la merveille que Dieu accomplit en nous avec sa miséricorde pour pouvoir l’exercer envers les autres. Il a également mis en garde contre l’hypocrisie de « voler un faux pardon » dans le confessionnal. 

Pour bien comprendre ce mystère du pardon, il faut d’abord éprouvé « la honte » de ses propres péchés, « une grâce » que nous ne pouvons pas « obtenir seuls ». Il ne s’agit pas d’aller au confessionnal, reconnaitre ses péchés et s’en aller absout par le prêtre. En faisant cela, s’insurge le Pape, « tu n’es allé au confessionnal qu’à faire une opération bancaire, à faire un travail de bureau. Tu n’es pas allé là, honteux de ce que tu as fait. Tu as vu quelques taches sur ta conscience et tu t’es trompé car tu as cru que le confessionnal était une teinturerie pour laver les taches. Tu as été incapable d’avoir honte de tes péchés » s’est-il exclamé.

Autre élément important aux yeux du Pape : il faut avoir conscience d’avoir été pardonné pour à son tour pardonner. « Le pardon est total » affirme-t-il, mais il ne peut l’être que quand on se sent pardonné. Pas question de croire que l’on s’en tire à bon compte quand on sort du confessionnal. Cette façon de voir les choses est proprement hypocrite, souligne François.

Enfin, le Pape nous encourage à demander la grâce de comprendre tout cela « soixante-dix fois sept fois ». « Avoir honte de ses propres péchés et ainsi recevoir le pardon et la grâce de la générosité de le donner aux autres : si le Seigneur m’a pardonne autant, qui suis-je pour ne pas pardonner ? » s’interroge le Pape en guise de conclusion. (XS)








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