La revue de la presse catholique africaine du mercredi 08 mars 2017
D’une alerte à l’autre : la presse catholique africaine de la semaine se fait l’écho
de situations d’urgence ici et là sur le continent.
Au Niger, nous dit DIOCESE DE MARADI Niger, les régions de Tillabéry et de Tahoua
sont sous Etat d’Urgence sur décision, vendredi, du Conseil des ministres. « Cette
nouvelle mesure selon le gouvernement nigérien a été prise parce que “ depuis un certain
temps, ces départements frontaliers du territoire malien font l'objet d'attaques meurtrières
perpétrées par des groupes terroristes mettant en péril la sécurité des paisibles
populations et l'ordre public”. Cette nouvelle donne porte à trois le nombre de régions
sous état d’urgence au Niger », précise le portail qui indique que Diffa, à la frontière
est avec le Nigéria, était déjà placé en état d’urgence depuis février 2015.
Urgence politico-sécuritaire au Niger, donc, mais urgence météorologique surtout à Madagascar. Car depuis le début de la semaine, les yeux des Malgaches scrutent le ciel alors que les oreilles sont collées à la radio pour suivre les bulletins météo. C’est que le cyclone Enawo ravage la Grande Ile avec des vents qui atteignent ou dépassent les 300 km/h, suivant ce qu’on lit dans LA CROIX, le quotidien catholique de Madagascar. Mardi, le journal signalait que l’alerte rouge avait été décrétée sur une dizaine de villes et localités: Vohimarina, Andapa, Sambava, Antalaha, Soanierana-Ivongo, Vavatenina, Fenoarivo-Atsinanana, Mananara-Avaratra, Maroantsetra et Sainte Marie.
Après ces urgences, sécuritaire et climatique, il ne manquait plus que l’urgence
sanitaire pour compléter le tableau des catastrophes. C’est la lacune que se charge
de combler Alain-Patrick Massamba dans les colonnes du bihebdomadaire LA SEMAINE AFRICAINE
de Brazzaville, au Congo. Suivant les propos de Mgr Anatole Milandou, le cancer est
une pathologie qui cause de gros ravages au Congo et qui n’épargne pas le clergé:
« Nombreux de nos confrères sont décédés de cette pathologie », note l’Archevêque
de Brazzaville qui a pris l’initiative d’une conférence animée par une cancérologue
réputée, le Pr Judith Nsondé-Malanda, et soutenue par les témoignages d’anciens malades.
La praticienne, nous apprend le journal, « a affirmé que, longtemps, le cancer a été
une maladie incurable. Aujourd’hui, grâce aux progrès des technologies, de la science
et de la médecine, nombre de cancers sont guéris ». La spécialiste a mis l’accent
sur le dépistage et sur la prévention, notamment par une alimentation équilibrée.
« Il est recommandé de ne pas fumer, de modérer sa consommation d’alcool, d’avoir
une alimentation diversifiée et équilibrée, de surveiller son poids, de pratiquer
une activité physique régulière, etc »… Mais, a-t-elle prévenu, « la prévention du
cancer par la nutrition ne peut se limiter à un aliment miracle ».
Décidément, donc, des sujets de préoccupation dans la presse catholique en ce Carême
2017. Mais au fait, nous interpelle EGLISE CATHOLIQUE AU MALI, le portail de la Conférence
épiscopale, « le Carême, est-ce triste ? ». La question est légitime car en ce temps
des quarante jours de montée vers Pâques, « l’Église nous recommande le jeûne, la
prière et le partage. Certains trouveront cela sans doute austère ». Alors, « le carême
doit-il être triste? ». La réponse est fournie par le franciscain Nicolas Morin, et
tirée d’une interview donnée au journal catholique français La Croix il y a quelques
temps. Le Carême, dit-il notamment, « c'est un temps qui a plusieurs dimensions. L'une
des plus belles, c'est la dimension de peuple. On vit ce temps en communauté. La foi,
ce n'est pas seulement Dieu et moi. On est donné les uns aux autres pour chercher
Dieu ensemble et aller vers lui ensemble. Les grandes cérémonies de la Semaine sainte,
le lavement des pieds, la procession de la croix, et cette longue marche de la veillée
pascale le disent très bien. Tout cela, c'est un peuple en marche »… souligne le franciscain.
Un peuple en marche, dites-vous ? C’est bien ce que l’Eglise au Gabon entend être.
Puisque dans EGLISE CATHOLIQUE AU GABON, le portail de la Conférence épiscopale, on
lit que « à l’occasion de la célébration du 175è anniversaire de l’Evangélisation
au Gabon, le 29 Septembre 2019, et en route pour le 50è anniversaire du Symposium
des Conférences Episcopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), le 29 Juillet de la
même année, à Kampala en Ouganda… un Synode national sera organisé en Janvier 2019.
Le thème est : “ L’Evangélisation au Gabon, hier, aujourd’hui et demain”. Cet événement
exige l’implication de tous les fils et toutes les filles de l’Eglise-Famille-de-Dieu
qui est au Gabon. En attendant la préparation de l’Instrumentum Laboris, la Conférence
Episcopale demande la prière assidue de toute la Communauté chrétienne ».
A la semaine prochaine !
All the contents on this site are copyrighted ©. |