Abus sexuels: l’archevêque de Bogota rappelle la tolérance zéro

(RV) La protection des enfants et des adolescents est une priorité absolue pour l’Eglise en Colombie : aucun effort ne doit être épargné pour dénoncer les abus sexuels, «un délit atroce contre l’humanité», a souligné le cardinal Salazar, l’archevêque de Bogota, dans une lettre à la directrice à l’Institut colombien de la protection de la famille.

Dans cette lettre, le cardinal Salazar demande pardon pour les cas d’abus qui impliquent des membres de l’Eglise, réaffirmant la ligne de «tolérance zéro» et citant la lettre du Pape François aux évêques en 2016. Le Saint-Père avait rappelé que l’Eglise «pleure amèrement le péché de ses enfants et demande pardon».

L’archevêque de Bogota donne, dans ce document, quelques pistes en faveur de la prévention contre les abus sexuels : une formation et une sélection plus rigoureuses des séminaristes. Il faut aussi une attention spéciale pour les victimes et leurs familles.  

 Les évêques colombiens s’étaient réunis pour trois jours de réflexion sur la gestion des cas d’abus sexuels sur mineurs au début du mois de février 2017 à Bogota. Une session animée  par le père Jordi Bertomeu, official de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

La violence sur mineurs dans la capitale colombienne a augmenté de 49,2%  pour l’année 2016. En 2015, 18 000 mineurs ont été victimes d’abus dans le pays, qui est touché par le phénomène du tourisme sexuel. 

(SB)