2016-12-03 15:33:00

Les évêques du Brésil s'inquiètent de nouveau de la corruption


(RV) Les évêques Brésiliens s’opposent à l’adoption d’une éventuelle amnistie à l’encontre des personnes ayant eu recours à des fonds occultes pour le financement de campagnes électorales. Cette pratique, selon un communiqué de la conférence des évêques du Brésil, encouragerait la corruption et délégitimerait les élections, en créant la confusion entre l’intérêt public et privé. Ils soulignent que le pays traverse une phase délicate, une profonde crise de confiance dans les institutions ; et le scandale qui a conduit à la démission de la Présidente Dilma Roussef en témoigne.

Une telle amnistie, écrivent les évêques, serait inacceptable pour un parlement qui se vante de sa propre honnêteté et du respect du mandat reçu des électeurs ». le communiqué se termine par un appel urgent à une série de réformes avec le soutien de toute la société civile. Cette prise de position des évêques intervient alors que les scandales de corruption n'en finissent pas dans le pays, ébralant un peu plus la confiance des Brésiliens dans les élus. Dernier épisode ce jeudi 1er décembre : la Cour suprïme brésilienne a inculpé le président du Sénat, Renan Calheiros, de détournement de fonds publics. 

En septembre dernier, l'Eglise brésilienne n'avait pas caché sa préoccupation sur l'absence de valeurs éthiques et morales qui ruinent la société brésilienne et son à l'origine de la profonde crise politique, économique et sociale que traverse le pays. (OB-JCP)








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