2016-11-25 18:04:00

Commentaire de l'Evangile du dimanche 27 novembre 2016


(RV) En ce dimanche 27 novembre 2016, premier dimanche de l'Avent, le père Pascal Montavit commente pour nous l'Evangile selon Saint Matthieu, chapitre 24, versets 37 à 44.

Aujourd’hui, nous entrons dans le temps de l’Avent. L’évangile du jour nous parle de l’avènement du Fils de l’homme et nous invite à méditer sur le retour en gloire de Jésus. Parler de cette seconde venue du Christ nous prépare à célébrer sa première venue, dans le sein de la Vierge Marie, à Noël, mais aussi toutes les fois où le Christ vient vers nous et frappe à la porte de notre cœur. En lisant l’évangile de ce jour, voyons comment nous préparer à cette venue de Jésus, dans le quotidien de notre vie.

Tout d’abord, une comparaison est faite avec les jours de Noé : « A cette époque, avant le déluge, on mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche. Les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’au déluge qui les a tous engloutis : tel sera l’avènement du Fils de l’homme » (Mt 24,38). D’une part, nous voyons l’insouciance de l’homme qui mène sa vie au quotidien d’une manière qui est saine, certes – manger, boire et se marier fait partie de l’ordre naturel et bon de la vie - mais qui oublie sa dimension spirituelle. L’homme est corps et esprit : les deux ont besoin d’être nourris. Se concentrer uniquement sur l’une de ces deux dimensions, c’est marcher avec une seule jambe ! D’autre part, nous voyons l’importance de l’intercession du juste. Si Dieu retient le déluge, c’est parce que Noé est sur terre. La prière de Noé sauve sa génération pendant un temps. Puis vient le moment où tout homme, personnellement, doit se décider face à Dieu. Attendre la venue du Christ, au plus intime de nous-mêmes, c’est entrer dans l’attitude de Noé qui intercède pour sa génération et permet que le temps de la Miséricorde soit prolongé.

Ensuite, Jésus dit : « Deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin : l’une est prise, l’autre laissée » (Mt 24,40-41). Ce n’est donc pas l’activité que nous faisons qui déterminera notre vie future, mais plutôt ce qui nous habite, ce qui nous fait vivre au plus profond de nous-mêmes. Là encore, l’évangile de ce jour résonne comme une invitation à nous unir au Christ en tout ce que nous faisons. Nous pouvons réaliser chacune de nos activités en présence de Jésus, le faire pour sa gloire et avec son soutien.

Puis, Jésus termine en disant : « Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra » (Mt 24,42). Etre disciple de Jésus signifie se mettre dans une attitude de veille afin d’être prêt pour son retour. Le quotidien, avec ses difficultés, peut obscurcir nos pensées, nous accaparer au point d’oublier que ce qui est éternel, c’est notre âme, pas notre corps et ses désirs parfois impérieux.

Ce temps liturgique de l’Avent, qui nous prépare à la venue de Jésus-enfant le jour de Noël est un appel à la prière. Comme il est important, pour l’homme, de savoir s’arrêter, se poser et donner du temps à Dieu. Lorsque nous ne le faisons pas, nous pouvons facilement perdre la paix et notre vie perd son sens. Cette spirale de l’oubli de Dieu peut nous entraîner au désespoir, à la perte du goût de la vie. Offrons du temps à Dieu afin que notre cœur puisse se préparer à l’accueillir pleinement le jour de Noël !








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