(RV) Le Pape François a présidé, ce dimanche 16 octobre place Saint-Pierre, la messe de canonisation de sept bienheureux, dont deux Français, Salomon Leclercq, des Frères des écoles chrétiennes et Elisabeth de la Trinité, carmélite originaire de Dijon, en France.
Quelque 80 000 fidèles, parmi lesquels de nombreux Français ont assisté à cette célébration. Présentes également 5 délégations officielles : espagnole, mexicaine, italienne, française et argentine. La France était représentée par la Ministre de l’environnement, Ségolène Royal ; l’Argentine par le président de la République, Mauricio Macri qui avait été reçu par le Saint-Père ce samedi. Dans son homélie, le Pape a insisté sur la force de la prière qui était « au centre des lectures bibliques de ce dimanche ». Blandine Hugonnet
«Les saints sont des hommes et des femmes qui entrent jusqu’au fond dans le mystère de la prière (…) ils luttent jusqu’au bout, avec toutes leurs forces». Le Pape François invite les fidèles à marcher dans les pas de «ces sept témoins qui (…) ont combattu la bonne bataille, (celle) de la foi et de l’amour avec la prière». « Ils ont atteint le but, ils ont eu un cœur généreux et fidèle, grâce à la prière : ils ont lutté, et ils ont vaincu». Mais, précise le Saint-Père, les Saints n’ont pas vaincu seuls, c’est « le Seigneur qui vainc en eux et avec eux ».
« Êtres fermes dans la prière pour rester fermes dans la foi et dans le témoignage, c’est la manière d’agir chrétienne». Le Pape exhorte ainsi à persévérer dans la prière, «une prière non pas sporadique, en dents de scie, mais comme Jésus l’enseigne dans l’Évangile». C’est vrai chacun de nous peut se décourager reconnaît le Saint-Père mais « nous ne sommes pas seuls, nous faisons partie d’un corps». Dans l’épisode de Moïse, il y a un message important observe le Pape : l’engagement de la prière demande de nous soutenir l’un l’autre. La fatigue est inévitable, parfois nous n’en pouvons plus, mais avec le soutien des frères, notre prière peut aller de l’avant, jusqu’à ce que le Seigneur porte son œuvre à son terme.
« Prier ce n’est pas se réfugier dans un monde idéal, ce n’est pas s’évader dans une fausse quiétude égoïste. Au contraire, prier c’est lutter » insiste le Pape non pour gagner la guerre mais pour gagner la paix. «Prier, conclut-il, en nous soutenant les uns les autres pour rester les mains levées, jusqu’à ce que vainque la Divine Miséricorde ».
(BH-HD)
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