Dieu habite en notre cœur: l'héritage spirituel d'Elisabeth de la Trinité

(RV) Entretien - Elisabeth de la Trinité, jeune carmélite française, sera canonisée dimanche 16 octobre 2016 avec six autres bienheureux. Retirée, elle ne vivait pourtant pas isolée. En complète communion avec le monde, elle a forgé sa spiritualité en s’imprégnant des écrits de sainte Thérèse d’Avila, sa «sainte préférée», disait-elle, mais également en s’appuyant sur saint Jean de la Croix et en rejoignant la pensée de sa contemporaine, sainte Thérèse de Lisieux.

Le soir de sa première communion, Elisabeth de la Trinité découvre le sens de son prénom qui signifie «Maison de Dieu» en hébreu. Elle va alors chercher à se rapprocher toujours plus du Christ, allant jusqu'à écrire en 1906:«Mon rêve est d'être "louange de sa gloire"». «Laudem Gloriae», nom qu’elle s’est choisi, va ainsi développer une spiritualité autour de ce que l’Église appelle «l’inhabitation de la Trinité».

Membre de l’Ordre des Carmes déchaux, le Père Didier-Marie Golay est l’auteur de l’ouvrage Elisabeth de la Trinité, Rayonner Dieu, paru en septembre 2016. Interrogé par Hélène de Vulpian, il nous explique la spiritualité de la nouvelle sainte à la lumière de l’héritage du Carmel.

(SBL-HDV)