2016-09-29 16:43:00

Le cardinal Parolin : Le Pape dans le Caucase pour la paix et l'unité


(RV) Une mission pour la paix et pour l’unité : c’est ainsi que le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, décrit le voyage que le Pape François s’apprête à entreprendre ce vendredi 30 septembre 2016 en Géorgie et en Azerbaïdjan. Avant de s’envoler aux côtés du Pape, le cardinal Parolin a répondu aux questions de Barbara Castelli du Centre Télévisuel du Vatican, soulignant que ce 16e voyage apostolique complète celui effectué en juin en Arménie. « Le Pape François va toujours, on l’a vu même en Arménie, comme un ami, surtout pour rencontrer les personnes, les réalités aussi différentes, les peuples, et pour favoriser cette culture de la rencontre qui lui tient tant à cœur ». C’est d’ailleurs « la paix, la réconciliation et l’entente » que le Pape veut favoriser lors de ces trois jours.

François ira également, et comme toujours, à la rencontre de l’Église catholique locale. En Géorgie, un des premiers pays à avoir embrassé le christianisme grâce à une femme, elle est « minoritaire, une réalité plutôt petite et limitée mais qui a une présence significative » a expliqué le cardinal Parolin. « Elle est présente dans tout le pays à travers ses trois rites – latin, arménien et assyro-chaldéen – et elle réalise beaucoup d’autres œuvres » dans les domaines de la charité, de l’assistance et de l’éducation. Parmi les défis qu’elle affronte, figure celui des réfugiés, qu’ils viennent des pays du Proche et Moyen-Orient ou d’Ossétie du Sud ou d’Abkhazie. Le Pape François viendra également en Géorgie pour rencontrer l’Église orthodoxe géorgienne et son Catholicos, le patriarche Ilia II. Il cherchera à « renforcer, favoriser et promouvoir des liens réciproques d’amitié » affirme le cardinal Parolin.

Concernant l’Azerbaïdjan, pays musulman, le secrétaire d’État rappelle que le gouvernement s’efforce de promouvoir « la tolérance entre les différentes religions et les différentes cultures présentes », ce qui est fondamental à notre époque. Dans ce cadre, « les activités de l’Église catholique jouissent d’une reconnaissance juridique qui permet de travailler et d’aider de manière adéquate les catholiques qui vivent dans ce pays et en même temps, on s’efforce de s’engager dans le dialogue avec l’Islam et avec les autres communautés présentes ».

Dans une région de confins, riche mais qui souffre de tensions, « la parole du Pape pourra être vraiment une parole qui invite à faire ce qu’il dit souvent : faire des différences non un motif de conflit mais d’enrichissement réciproque. C’est le grand défi de notre temps et certainement ce sera un défi que le Pape relèvera même sur cette terre ». (XS)








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