2016-09-28 18:58:00

Les organisations catholiques actives en Syrie et en Irak se réunissent à Rome


(RV) La situation en Syrie mais aussi en Irak, elle sera ce jeudi 19 septembre 2016 à Rome au cœur des discussions lors la cinquième réunion des organismes caritatifs catholiques engagés dans la région. Une rencontre, au sein de l’université pontificale Urbanienne, à l’initiative du Conseil pontifical Cor Unum. C’est le Pape François qui lancera personnellement les travaux de cette réunion lors de l’audience avec les participants ce jeudi matin au Vatican.

Dans un entretien accordé à L’Osservatore Romano, juste avant la rencontre, Mgr Giampietro Dal Toso, secrétaire du Conseil pontifical Cor Unum, a fait un point de la situation et a présenté le travail des 12 000 opérateurs sur le terrain. En Syrie et en Irak, quatre millions et demi de personnes sont directement assistés par les organisations caritatives catholiques. Elles réalisent un travail très important dans un contexte particulièrement difficile souligne Mgr Dal Toso. L’Église catholique a investi 207 millions de dollars en 2015

Parmi les intervenants à cette rencontre : les nonces apostoliques en Syrie et en Irak, Mgr Mario Zenari et Mgr Alberto Ortega, mais aussi Staffan de Mistura, envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, dont la présence dans le contexte actuel «revêt une grande valeur» souligne Mgr Dal Toso.  

«Alors que la guerre enflamme Alep et que la communauté internationale cherche non sans difficulté à trouver un accord, affirme t-il, la voix du Pape servira encore à apporter un soutien aux institutions internationales afin qu’elles poursuivent sans se lasser une stratégie pour arriver enfin à la paix».

«Le Saint-Père a raison de dénoncer le commerce des armes qui fait gagner beaucoup d’argent au détriment de tant de personne, déclare Mgr Dal Toso. Il est évident que s’il n’y avait pas les armes, il n’y aurait pas la guerre». En reconnaissant que «le cadre politique est très complexe» dans cette région, le secrétaire du Conseil pontifical Cor Unum souligne qu’il faut «regarder positivement les trêves» : «c’est un moment où les organismes caritatifs peuvent aider les civils. Espérons qu’elles deviennent aussi un temps de réflexion pour ceux qui combattent».

(CV)








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