2016-09-21 18:01:00

Les humanitaires victimes de nouveaux bombardements en Syrie


(RV) Entretien - «Tout peut basculer d'un côté comme de l'autre». Ce mercredi 21 septembre 2016, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est montré inquiet devant le Conseil de sécurité, réuni pour une session de crise sur la Syrie après l'échec d'un énième accord de cessez-le-feu décrété le 9 septembre dernier sous le parrainage des chefs de la diplomatie américaine et russe.

Tandis que l'armée russe a annoncé le déploiement de son porte-avion en Méditerranée pour renforcer ses capacités militaires, le secrétaire d'État américain a demandé solennellement à la Russie, lors de cette réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la Syrie, de faire en sorte que l'aviation syrienne soit clouée au sol pour ne plus bombarder l'opposition et les civils. En présence de son homologue russe Sergueï Lavrov, John Kerry a réclamé à Moscou «l'interdiction de voler» pour les aéronefs des forces armées du régime du président syrien Bachar al-Assad.

Des dizaines de frappes à Alep

Dans la nuit de mardi à mercredi 21 septembre 2016, deux jours après la fin du court et fragile cessez-le-feu imposé en Syrie par Washington et Moscou, la ville d'Alep a essuyé de nouveaux bombardements. Plusieurs dizaines de frappes aériennes imputées au régime syrien et à son allié russe ont endommagé et détruit des bâtiments des quartiers tenus par les rebelles.

Parmi les victimes, au moins quarte humanitaires. Des positions d'ONG comme plusieurs de leurs convois humanitaires ont été touchés. Le travail de ces organisations est de plus en plus entravé et la sécurité de leur personnel chaque jour plus compliquée à assurer. Ingy Sedky est la porte-parole du Comité international de la Croix rouge en Syrie

Des propos recueillis par Gaëtan Plenet.

(MD-GP avec AFP)








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