2016-09-14 18:29:00

Les évêques du Gabon apprécient les mots du Pape sur leur pays


(RV) Dans l’attente de la décision de la Cour constitutionnelle concernant la victoire ou non du président sortant, Ali Bongo Ondimba, sur son adversaire, Jean Ping, les mots du Pape François sont d’un grand réconfort pour le Gabon. C’est ce qu’a affirmé à l’agence Fides Mgr Euzébius Chinekezy Ogbonna Managwu, évêque de Port-Gentil.

Après l’Angelus du dimanche 11 septembre 2016, le Pape François avait en effet dit tout son soutien : « Chers frères et sœurs, je voudrais inviter à une prière spéciale pour le Gabon, qui traverse actuellement un moment de grave crise politique. Je confie au Seigneur les victimes des affrontements et leurs familles. Je m’associe aux évêques de ce cher pays d’Afrique pour inviter les parties à rejeter toute violence et à avoir toujours comme objectif le bien commun. J’encourage tout un chacun, en particulier les catholiques, à être des artisans de paix dans le respect de la légalité, dans le dialogue et dans la fraternité ».

D’une même voix, les évêques du Gabon ont réitéré leur appel au calme et à la prière le 10 septembre, en demandant aux responsables politiques de « faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que la vérité sortie des urnes et objectivement vérifiable, soit respectée par tous ». L’objectif est d’éviter l’engrenage de la violence, synonyme « de pertes en vies humaines et de destructions de biens, publics et privés ». 

Dans la continuité de leur précédente prise de parole, où les évêques rappelaient combien des élections en bonne et due forme fondent la légitimité d’un pays, ils interrogent ainsi : « Sans ce respect [des urnes], à quoi sert-il d’organiser des élections et d’y participer ? ». (XS-HV avec agence)








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