2016-06-10 17:38:00

Un nouvel accord entre le Vatican et PricewaterhouseCoopers


(RV) En tenant compte de l’activité «appréciée» déjà accomplie par PricewaterhouseCoopers, le Saint-Siège, par un communiqué de la Salle de presse, a fait savoir qu’il avait signé «un nouvel accord qui, en cohérence avec le cadre institutionnel, prévoit une collaboration plus ample» avec cette société d’audit, et susceptible d’être adapté aux exigences du Saint-Siège.

Comme cela avait été communiqué il y a quelques semaines, il a été jugé opportun de suspendre les activités de révision «pour examiner la signification et la portée de certaines clauses du contrat, ainsi que ses modalités d’exécution». Avec PricewaterhouseCoopers, ces éléments ont été soumis à «de nécessaires approfondissements», dans une atmosphère de «sereine collaboration, en résolvant les questions préalablement apparues».

En particulier, il a été reconnu que, par la loi, la responsabilité de la révision comptable est confiée au bureau du réviseur général, comme dans chaque État souverain. La société mènera donc «un rôle d’assistance et sera à la disposition des dicastères qui voudront recourir à son support ou à sa consultation». Il est par ailleurs précisé que la suspension du contrat n’avait pas été due à «des considérations concernant l’intégrité ou la qualité du travail ouvert», ni «à la volonté d’une ou plusieurs entités du Saint-Siège d’empêcher les réformes en cours».

Le parcours vers «une mise en œuvre correcte et appropriée des normes Apsas (International Public Sector Accounting Standards) est normalement complexe et prolongée» : il s’agit d’un projet qui nécessite une série de choix législatifs et l’adoption de procédures comptables et administratives, actuellement «en voie d’élaboration». Avec l’accord, explique encore le texte, on entend permettre à toutes les entités du Saint-Siège de participer «plus activement» au parcours des réformes. Le Saint-Siège fera usage donc «aussi dans un futur proche» de la collaboration avec PricewaterhouseCoopers, précise le communiqué, qui conclut en rappelant comment l’engagement pour une révision économique et financière du Saint-Siège et de l’État de la Cité du Vatican a été et demeure «prioritaire».

En répondant aux questions de certains journalistes, le directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, a observé que le Secrétariat pour l’Économie, dirigé par le cardinal australien George Pell, sera «le premier bénéficiaire des services de PricewaterhouseCoopers, aussi en les proposant aux autres dicastères et à l’ensemble de la Curie».

(CV)

 








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