2016-05-04 18:05:00

À Alep, le difficile travail des médecins


(RV) Entretien - Ce vendredi 6 mai 2016, selon nos sources, plusieurs milliers d'hommes armés ont lancé une attaque dans les environs d'Alep, la deuxième ville de Syrie. De violents combats opposent les troupes du président Bachar al-Assad à al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, et ses alliés au sud-ouest de la ville, pour le contrôle de la localité de Khan Toumane et de villages environnants. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, plus de 70 personnes ont été tuées. « L’unique route qui nous relie au monde risque est probablement coupée à cause des combats », affirme un religieux sur place.

A Alep, une trêve temporaire de 48 heures a été mise en place sous pression des Américains et des Russes. Elle était toujours respectée ce vendredi dans la métropole d'Alep et devrait expirer samedi à l'aube. Juste le temps de reprendre son souffle, retrouver des proches et panser ses blessures.

Sur place, dans les secteurs aux mains des rebelles comme dans ceux défendus par le régime, les structures de santé ont été particulièrement touchées par les bombardements de ces derniers jours. Selon Médecins sans frontière, au moins six hôpitaux ont été détruits. L'hôpital d'Al-Quds à l'est ou la maternité al-Dabit dans la zone sous contrôle du gouvernement.

Aujourd’hui, il resterait entre 50 et 90 médecins travaillant à Alep. Parmi eux, le Dr Michel Khayat, responsable des soins intensifs de l’hôpital Saint-Louis d’Alep . Il est interrogé par Sarah Bakaloglou.  

(BH-SB)








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